Share for friends:

Read La Espantosa Intimidad De Maxwell Sim (2010)

La espantosa intimidad de Maxwell Sim (2010)

Online Book

Author
Genre
Rating
3.33 of 5 Votes: 5
Your rating
Language
English
Publisher
Anagrama

La Espantosa Intimidad De Maxwell Sim (2010) - Plot & Excerpts

I really like Jonathan Coe. The house of sleep is one of my favorite books. This one was not an absolute favorite and it took me a while. On one hand, Maxwell's voice is good and his loneliness kinda seeps in. On the other hand, sometimes it is too much and it becomes confusing; also, there are some maneuvers (like the sat nav voice and the ending) that didn't have me fully convinced were necessary. Gros coup de coeur pour le dernier roman de Jonathan Coe, un auteur dont les précédents livres, en dépit du succès remporté, ne m'avaient pas encore conquis ("Testament à l'anglaise" m'avait beaucoup déçu) Son héros est un anti-héros. Maxwell Sim, la quarantaine bien entamée, a perdu son boulot, sa femme, sa fille et sa mère (en ce qui concerne sa mère, la perte est définitive puisqu'elle est morte). Il n'a plus guère de contact avec son père parti vivre en Australie où s'ouvre - avant de se clore - le roman. Entretemps, Maxwell Sim reviendra en Grande-Bretagne et profitera d'un long périple à travers l'île pour revisiter les lieux de sa vie, draguer sans succès une jeunette rencontére dans l'avion, renouer avec son ex-femme, élucider quelques questions irrésolues ... et tomber amoureux de la voix de son GPS. Comme dans les précédents livres de Jonathan Coe, on retrouve l'humour pince-sans-rire de cet auteur typiquement britannique, dans la veine des meilleurs Lodge, Boyd ou McEwan. Mais cet humour est mobilisé au service d'une analyse psychologique d'une grande subtilité. La métaphore qu'illustre le livre est celle des 1001 collisions automobiles qui, à chaque instant, sont évitées. Pourquoi, nous dit le héros, les voitures qui se croisent sur la route ne se percutent-elles pas ? pourquoi, faut-il lire au premier degré, le monde n'est-il pas plus chaotique qu'il ne l'est ? pourquoi, faut-il comprendre au second degré, rate-t-on de quelques minutes, de quelques centimètres, les rencontres qu'on aurait pu faire. Milan Kundera au début de "L'insoutenable légèreté de l'être" insistait sur la masse des hasards qui avaient conduit Tomas à rencontrer Teresa. Jonathan Coe renverse cette situation : le père de Maxwell Sim ratera par deux fois, à 40 ans d'intervalle, le rendez-vous qui aurait pu/dû changer le sens de sa vie. Notre vie est-elle condamnée à être ballotée par le hasard ? Avons-nous un destin que tôt ou tard nous finirons par rencontrer ? Tomas et Teresa chez Kundera incarnaient ces deux facettes : Tomas rencontrait Teresa par hasard alors que Teresa rencontrait Tomas parce c'était écrit. Maxwell Sim incarne, à lui seul, ces deux facettes ... jusqu'à ce que, par une ultime pirouette, Jonathan Coe, ne nous rappelle le pouvoir démiurgique du romancier ...

What do You think about La Espantosa Intimidad De Maxwell Sim (2010)?

I think most men in theirs forty will find themselves sharing something with the protagonist.
—Jess

Rubbish for the mid-life-crisis brigade. Just get a Porsche instead lads.
—kenny1125

I loved this book and the ending was superb!
—thanhphan

Write Review

(Review will shown on site after approval)

Read books by author Jonathan Coe

Read books in category Humor